Cadre d’action de Dakar
Le Forum mondial sur l’éducation (26-28 avril 2000) a adopté le Cadre d’action de Dakar, L’Education pour tous: tenir nos engagements collectifs. Ce faisant, les participants au Forum ont réaffirmé la vision de la Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous adoptée dix ans plus tôt à Jomtien en Thaïlande.
Saluant les engagements pris par la communauté internationale au cours des années 90 - et en particulier l’approche de l’éducation basée sur la notion de droit fondamental, soutenue par la Déclaration universelle des droits de l’homme - les participants ont engagé collectivement la responsabilité de la communauté internationale à tenir ces promesses et à réaliser l’éducation «pour chaque citoyen dans chaque société». Le Cadre d’action de Dakar se base sur la plus large évaluation de l’éducation jamais entreprise, le Bilan de l’éducation pour tous à l’an 2000. Prévue par la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous de 1990, l’évaluation a produit une analyse détaillée de l’état de l’éducation de base dans le monde.
Le Cadre d’action déclare que le «le cœur de l’activité de l’EPT se situe au niveau national». Il affirme également qu’«aucun pays qui a pris un engagement sérieux en faveur de l’éducation de base ne verra ses efforts contrariés par le manque de ressources».
Ajoutant ses efforts à ceux menés par les gouvernements au niveau national, l’UNESCO, institution chef de file en matière d’éducation, coordonnera et mobilisera tous les partenaires aux niveaux national, régional et international: les agences de financement multilatérales et bilatérales, les organisations non gouvernementales, le secteur privé ainsi que les organisations de la société civile.
Les États devront renforcer ou développer leur plan national d’ici 2002 pour réaliser les objectifs et les buts de l’éducation pour tous au plus tard en 2015.
L’accent sera mis sur les domaines identifiés à Dakar, qui requièrent une attention toute particulière, comme le VIH/sida, la petite enfance, la santé scolaire, l’éducation de filles et des femmes, l’alphabétisation des adultes et l’éducation en situation de crise et d’urgence.