Comment l'égalité de genre est-elle incluse dans la planification du secteur de l'éducation ? Une analyse du pouvoir, de la voix et de l'évolution des normes sociales dans 8 pays subsahariens
Pour mieux comprendre comment les ministères de l’Éducation peuvent intégrer l’égalité de genre dans leurs systèmes éducatifs, nous voulions savoir où se situent les goulots d’étranglement et identifier les bonnes pratiques. L’UNGEI, avec le soutien du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement, a chargé Cambridge Education d’entreprendre cette étude dans les 8 pays partenaires du GCI en Afrique subsaharienne (Tchad, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Mozambique, Nigeria, Niger et Sierra Leone) afin d’identifier des exemples de bonnes pratiques, des opportunités de changement et de mettre en évidence les opportunités et les menaces qui pèsent sur les progrès réalisés dans la mise en place de systèmes éducatifs transformateurs en matière de l’égalité genre.
L’étude se penche sur l’économie politique de la planification sectorielle de l’éducation, en mettant l’accent sur les questions de pouvoir et de voix, et cherche à répondre aux questions suivantes : Les processus de planification sectorielle de l’éducation incluent-ils des ambitions et des intentions en faveur de l’égalité de genre ? Qui, au sein du ministère de l’éducation, a le pouvoir d’avancer cet agenda en matière d’égalité de genre ? Comment la société civile et les autres experts en matière de genre sont-ils engagés dans la planification de l’éducation ?
L’étude examine les processus de planification sectorielle de l’éducation dans les 8 pays du GCI. L’analyse porte sur les interactions entre les acteurs dans les processus de planification et sur le contenu discuté dans le cadre de la planification. Elle a également cherché à déterminer le niveau de pouvoir ou d’influence de chaque acteur dans le processus.