Norme 1 relative à la coordination : Coordination
Il existe des mécanismes de coordination de l’éducation qui appuient les parties prenantes travaillant à garantir l’accès à une éducation de qualité et la continuité de cette éducation.
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Les autorités chargées de l’éducation, qui ont la responsabilité de réaliser le droit à l’éducation, prennent un rôle de direction dans les interventions éducatives, y compris en organisant des mécanismes de coordination avec les autres parties prenantes de l’éducation et en participant à ces mécanismes
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Un comité inter-agences de coordination coordonne l’évaluation préliminaire, la planification, la gestion de l’information, la mobilisation des ressources, le renforcement des capacités et le plaidoyer
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Une gamme variée de niveaux et de types d’éducation est envisagée dans les activités de coordination
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Les autorités chargées de l’éducation, les bailleurs de fonds, les agences de l’ONU, les communautés et autres parties prenantes utilisent des structures de financement rapides, transparentes, équitables et coordonnées pour appuyer les activités éducatives
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Des évaluations préliminaires conjointes sont menées pour identifier les capacités et les besoins non satisfaits dans les interventions éducatives
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Le Comité inter-agences de coordination, qui coordonne les interventions éducatives, doit être largement représentatif. Les autorités nationales chargées de l’éducation sont appelées à le diriger, mais les autorités et groupes locaux doivent être convenablement représentés. Quand les autorités chargées de l’éducation n’en ont pas la capacité ou manquent de légitimité, la direction peut être transférée, par un accord, à différentes agences. S’il existe un groupe de coordination de l’éducation, il prendra cette responsabilité, ou, si le système de clusters du CPI est activé, on établira un Cluster éducation. Cependant, il faudra qu’il y ait toujours un représentant de l’autorité compétente chargée de l’éducation qui soit impliqué dans les décisions. On peut avoir besoin de groupes de coordination aux niveaux national et local, selon la nature de la crise. Les rôles et responsabilités des membres doivent être définis dans le mandat du Comité.
Tous les niveaux et tous les types d’éducation doivent être pris en compte dans les activités éducatives: le développement de la petite enfance, l’enseignement primaire, secondaire, l’éducation non formelle, l’enseignement technique, professionnel, supérieur et des adultes.
Il faut des fonds importants pour réussir à mettre en œuvre rapidement des programmes d’éducation de qualité en situations d’urgence jusqu’à la phase de relèvement. Il faut faire tout ce qui est possible pour garantir des approches de financement qui soient inclusives, transparentes et coordonnées, par exemple en utilisant les processus d’Appels éclairs et des Appels de fonds consolidés de l’ONU. En situations d’urgence aiguë, le fonds central d’intervention d’urgence de l’ONU et d’autres fonds d’intervention d’urgence peuvent fournir un financement de l’éducation. L’accès des partenaires locaux aux ressources devra aussi être facilité.
Les arrangements de financement d’urgence doivent prendre en compte les conditions et les traditions nationales et régionales du marché du travail pour éviter de créer des précédents qui seront impossibles à maintenir. L’allocation des ressources devra être guidée par l’analyse politique, en particulier dans les situations de conflit, pour éviter d’attiser les divisions. Il est essentiel d’avoir une politique coordonnée pour la rémunération des enseignants et autres personnels de l’éducation et pour les autres paiements et frais d’éducation. Les arrangements de financement d’urgence doivent être harmonisés avec les arrangements à long terme (par exemple, les fonds d’affectation spéciale multi-bailleurs de fonds ou les modalités de financement du développement, comme un financement commun ou un financement national) pour appuyer des interventions durables. On peut aussi explorer les possibilités de financement du secteur privé, surtout pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels.
La gestion de l’information et la gestion des connaissances comprennent :
- l’évaluation préliminaire des besoins, des capacités et de la couverture ;
- la collecte, le stockage, l’analyse et le partage des informations ;
- le suivi et l’évaluation ;
- les leçons apprises pour guider la pratique dans l’avenir.
Des systèmes efficaces de gestion de l’information et des connaissances prolongent et améliorent les systèmes nationaux, plutôt que de les dupliquer. Il est essentiel d’impliquer des partenaires nationaux et locaux, tels que ceux qui travaillent dans les domaines de la protection de l’enfance, l’appui psychosocial, les abris, l’eau et l’assainissement, la santé et le relèvement précoce. Les systèmes de gestion de l’information et des connaissances doivent être conçus par les autorités nationales et locales et leur appartenir à long terme.
Pour des évaluations préliminaires conjointes destinées à déterminer les capacités et les besoins non satisfaits dans les interventions éducatives, on utilisera et on adaptera la Boîte à outils d’évaluation initiale conjointe des besoins d’éducation du Cluster mondial éducation ou d’autres outils d’évaluation préliminaire des besoins convenus à l’avance. On inclura dans les activités de préparation et de planification d’urgence une formation sur l’utilisation de ces outils. Si des parties prenantes individuelles font des évaluations préliminaires de l’éducation, elles seront invitées à partager les résultats et les données avec les autorités chargées de l’éducation et l’ensemble du groupe de coordination pour appuyer les interventions coordonnées. Dans certains pays, une évaluation préliminaire rapide multisectorielle, qui comprend des questions d’éducation, est faite dans les 48 heures qui suivent le début d’une situation d’urgence. Si c’est le cas, il faudra une coordination avec d’autres secteurs, comme la santé, l’eau et l’assainissement et les abris.
Bien que chaque partie prenante ait son propre mandat, toutes sont appelées à accepter la responsabilité dans la coordination et le partage des informations. Cela signifie qu’il faut être transparent à propos de la collecte des données et de leur utilisation pour guider la planification du travail. Quand il y a de gros besoins non satisfaits dans les interventions éducatives, le Cluster éducation du CPI ou un autre mécanisme de coordination aura la responsabilité de s’assurer que les parties prenantes concernées s’y attaquent pour répondre aux besoins prioritaires. La coordination du suivi et de l’évaluation peut faciliter la responsabilité envers les personnes affectées en partageant ouvertement les informations sur les résultats du travail d’éducation. Elle aide aussi à l’application des Normes minimales de l’INEE et des principes humanitaires qui les sous-tendent en montrant clairement où un travail supplémentaire est nécessaire. Les institutions nationales des droits de l’homme devront faciliter et surveiller les obligations de leurs autorités nationales de respecter le droit à l’éducation de la population affectée.
Une approche axée sur les besoins signifie que toutes les parties prenantes travaillent afin de garantir que les interventions éducatives sont bien coordonnées et produisent les résultats recherchés. Un suivi et une évaluation continus de la coordination des interventions éducatives permettent de repérer rapidement où des problèmes de coordination existent et d’y remédier.
Indicateurs
Domaine de l'INEE | Normes de l'INEE | Indicateur / Besoins du programme | Précision | Numérateur | Dénominateur | Cible | Désagrégation | Source de l'indicateur | Source des données | Outil disponible | Phase de crise | Comment l'indicateur a-t-il été adapté ou mis en contexte ? Pourquoi ? | Outil Utilisé pour collecter les Données (ajouter le lien) | Source des Données | Procédure de recollection des Données | Qualité des Données | Utilisation des Données | Commentaire(s) Additionnel(s) | |
Normes fondamentales | Participation communautaire | Participation (FDN/Participation communautaire Norme 1) Les membres de la communauté participent activement, de manière transparente et sans discrimination, à l'analyse, la planification, la conception, la mise en œuvre, au suivi et à l'évaluation des interventions éducatives. |
1.1 Pourcentage de parents participant activement à la conception et la mise en œuvre des activités éducatives dans des services d'urgence | Nombre de parents consultés | Nombre de parents | À définir par programme | Genre | Based on OCHA Indicator Registry | Documentation sur le programme | Aucun outil requis ; les NM INEE et les définitions des indicateurs sont suffisantes | Toutes les phases | ||||||||
1.2 Pourcentage de parents satisfaits de la qualité et de la pertinence de l’intervention à la fin du projet | Nombre de parents satisfaits de la qualité et de la pertinence de l’intervention à la fin du projet | Nombre de parents | 100% | NON APPLICABLE | Based on OCHA Indicator Registry | Documentation sur le programme | Outil requis | Toutes les phases | |||||||||||
Ressources (FDN/Participation Communautaire Norme 2) Les ressources de la communauté sont recensées, mobilisées et utilisées afin de mettre en œuvre des possibilités d’apprentissage appropriées aux différents âges. |
1.3 Analyse des possibilités d’utiliser les ressources locales est réalisée et mise en oeuvre | Échelle de 1 à 5 (1 = faible, 5 = élevé) | 5 | NON APPLICABLE | Nouveau | Programme/Documentation d'approvisionnement | Outil requis | Toutes les phases | |||||||||||
Coordination | Coordination (FDN/Coordination Norme 1) Il existe des mécanismes de coordination de l’éducation qui appuient les parties prenantes travaillant à garantir l’accès à une éducation de qualité et la continuité de cette éducation. |
1.4 Pourcentage d'assistance des équipes du programme aux réunions régulières des mécanismes pertinents de coordination (ex. : Cluster éducation, Groupe de travail ESU (ESUWG), Groupe Éducatif Local -LEG) | Nombre de réunions régulières des mécanismes de coordination pertinents (ex. : Cluster éducation, Groupe de travail ESU (GTESU), Groupe Éducatif Local -LEG) auxquelles l'équipe du programme a assisté | Nombre de réunions régulières des mécanismes de coordination pertinents (ex. : Cluster éducation, GTESU, LEGs) tenues en présence de l'organisation | 100% | NON APPLICABLE | Nouveau | Comptes rendus des réunions | Aucun outil requis ; les NM INEE et les définitions des indicateurs sont suffisantes | Toutes les phases | |||||||||
Analyse | Evaluation (FDN/Analyse Norme 1) Des évaluations préliminaires de la situation d’urgence sont conduites au moment opportun et de manière holistique, transparente et participative. |
1.5 Pourcentage des évaluations des besoins en matière d’éducation réalisées par les organismes coordinateurs pertinents auquel le programme a participé | Elles comprennent les évaluations initiales rapides et en cours/en continu | Nombre d'évaluations auquel l'organisation a contribué | Nombre d’évaluations possibles auxquelles l'organisation aurait pu contribuer | 100% | NON APPLICABLE | Nouveau | Dossiers des évaluations | Aucun outil requis ; les NM INEE et les définitions des indicateurs sont suffisantes | Toutes les phases | ||||||||
Stratégies d’intervention (FDN/Analyse Norme 2) Des stratégies d’interventions d’éducation inclusive sont élaborées. Elles comprennent une description claire du contexte, des obstacles au droit à l’éducation et des stratégies pour surmonter ces obstacles. |
1.6 La rigueur de l’analyse du contexte, des barrières face au droit à l’éducation, et les stratégies pour surmonter ces barrières | Échelle de 1 à 5 (1 = faible, 5 = élevé) | 5 | NON APPLICABLE | Nouveau | Documentation sur le programme | Outil requis | Toutes les phases | |||||||||||
Suivi (FDN/Analyse Norme 3) Un suivi régulier est fait sur les activités des interventions éducatives et l’évolution des besoins d’apprentissage des populations affectées. |
1.7 Pourcentage d'évaluations des besoins en éducation réalisées au cours d'une période définie | Fréquence à définir par l'organisation. Les évaluations de contrôles doivent être adaptées aux résultats souhaités du programme | Nombre d'évaluations des besoins éducatifs réalisées par an | Nombre d'évaluations des besoins en éducation requises par an | 100% | NON APPLICABLE | Nouveau | Plans et résultats du S&E | Aucun outil requis ; les Normes Minimales de l'INEE et les définitions des indicateurs sont suffisantes | Pendant la mise en œuvre du programme | |||||||||
L'évaluation (FDN/Analyse Norme 4) Des évaluations systématiques et impartiales améliorent l'intervention éducative et renforcent la redevabilité. |
1.8 Nombre d'évaluations réalisées | Nombre d'évaluations réalisées | NON APPLICABLE | NON APPLICABLE | Nouveau | Plans et résultats du S&E | Aucun outil requis ; les Normes Minimales de l'INEE et les définitions des indicateurs sont suffisantes | Exécution du programme | |||||||||||
1.9 Pourcentage d'évaluations partagées avec les parents | Pourcentage d'évaluations partagées avec les parents | Nombre d'évaluations | 100% | NON APPLICABLE | Nouveau | Plans et résultats du S&E | Aucun outil requis ; les Normes Minimales de l'INEE et les définitions des indicateurs sont suffisantes | Exécution du programme |