Journal on Education in Emergencies : Volume 7, Numéro 2

Ce numéro spécial de JEiE contribue aux preuves de la nécessité d'intégrer les programmes de soutien psychosocial et d’apprentissage social et émotionnel dans les interventions de l'ESU.

Ragnhild Dybdahl et James Williams, la rédactrice et le rédacteur en chef de ce numéro spécial de JEiE, exposent les objectifs de ce numéro, ses messages clés et les contributions des nombreux contributeurs et contributrices du JEiE Volume 7, numéro 2.

Constatant le manque d’outils robustes pour évaluer les compétences en ASE dans les milieux à faibles ressources et en situations de crise, l’auteur Nikhit D’Sa et l’autrice Allyson Krupar ont mis au point une mesure libre et gratuite de l’auto-conception, de la gestion du stress, de la persévérance, de l’empathie et de la résolution des conflits.

Les autrices et auteur Ha Yeon Kim, Kalina Gjicali, Zezhen Wu et Carly Tubbs Dolan présentent un rapport sur la validité psychométrique de TOOLSEL. Il s’agit d’un instrument que le personnel enseignant peut utiliser pour évaluer les compétences sociales, émotionnelles, comportementales et cognitives des apprenants et apprenantes.

Wheaton et Jennifer DeBoer ont collaboré avec des ONG et des éducateurs et éducatrices pour déterminer les domaines essentiels de bien-être et de résilience pour l'évaluation d'une intervention de soutien psychosocial (SPS) et les principales nuances locales.

Les autrices Fernanda Soares, Nina Menezes Cunha et l’auteur Paul Frisoli expliquent comment elles ont créé un nouvel outil pour mesurer la régulation des émotions, le stress perçu, l'épuisement émotionnel et l’auto-efficacité du personnel enseignant qu’elles ont adapté au contexte du Salvador.

Les auteurs et autrices Lina María González Ballesteros, José M. Flores, Ana María Ortiz Hoyos, Amalia Londoño Tobón, Sascha Hein, Felipe Bolívar Rincon, Oscar Gómez et Liliana Angélica Ponguta soulignent l'impact du programme innovant de renforcement des compétences et de psychothérapie.

En adoptant une approche fondée sur les systèmes familiaux, les auteurs et autrices constatent que l’attachement des enfants à leurs parents, les styles de parentalité et les relations fraternelles peuvent servir de médiateur dans l'intérêt perçu d'un programme de thérapie de groupe dans un échantillon d'enfants de 325 familles palestiniennes.

Les autrices plaident pour la nécessité d’adopter une approche participative, basée sur le traumatisme, pour créer des médias éducatifs d’ASE pour les enfants touchés par la crise des personnes réfugiées de Syrie. Elles réfléchissent à la recherche et aux consultations collaboratives qui ont mené à la production d’Ahlan Simsim de Sesame et aux services de soutien direct connexes.

Par le biais de l’élaboration et d’essais d’un nouvel outil, Sergiv Bogdanov et ses co-auteurs et co-autrices démontrent que le soutien familial, l’optimisme, la détermination, la santé et les réseaux sociaux, sont des concepts locaux essentiels pour comprendre la résilience parmi les jeunes de l’est de l’Ukraine qui ont fait face aux conséquences dévastatrices du conflit armé.

Souligner la faisabilité des approches de psychothérapie de groupe dans les contextes humanitaires, les auteurs et autrices décrivent GroupACT, un outil d’observation pour évaluer la capacité des équipes de facilitation à dispenser des séances en groupe efficaces et sûres.

Dans sa critique de Can Big Bird Fight Terrorism ? La télévision et l'éducation multiculturelle mondialisée des enfants par de Naomi A. Moland, Kate Lapham réfléchit aux contradictions et aux pièges auxquels sont confrontés les médias éducatifs dans des sociétés très divisées.

Dans sa critique de NISSEM Global Briefs (notes globales de NISSEM), publié par Andy Smart, Margaret Sinclair, Aaron Benavot, Jean Bernard, Colette Chabbott, S. Garnett Russell, et James Williams, Solfrid Raknes met en avant les enseignements pratiques fournis par les auteurs et autrices d’ouvrages pour incorporer les principes d’ASE dans les classes et dans la recherche dans le domaine éducatif.

Dans ce commentaire, les autrices Rebecca Winthrop et Helen Shwe Hadani font refléter les effets sociaux et psychologiques dévastateurs engendrés par la pandémie de COVID-19 sur les personnes apprenantes, incluant celles et ceux vivant dans les pays à haut revenu, puisque les fermetures d’écoles privent les enfants d’interaction avec leurs amis et le personnel enseignant.